La Résistance en Lot-et-Garonne
Résistants et résistantes
Né à Caudecoste en 1921, il est désigné fin 1943 comme intendant des maquis de Lot-et-Garonne.
Après le 6 juin 1944, il est responsable militaire du secteur de Marmande - La Réole et met sur pied le bataillon Chevalier avec lequel il participe fin août 1944 à la libération de Marmande, puis de Langon.
Typographe à l'imprimerie de l'Agenais, elle rejoint la Résistance dès 1942 comme courrier pour le réseau Victoire.
Elle accueille et cache également dans sa maison du centre d'Agen de nombreux résistants.
C'est dans ce havre de paix qu'arrive notamment l'anglais George Starr (Hilaire) en novembre 1942, le futur responsable d'un réseau très actif du SOE.
Née à Fumel, Marguerite Filhol, née Ardaillou, tenait un petit magasin de chaussures. Épouse de René Filhol, dirigeant du Front National. Lors de l'arrestation de celui-ci en octobre 1942, elle revient à Fumel avec ses enfants. Elle reprend ses activités au sein du FN. Elle est finalement arrêtée en mai 1943 et déportée le 4 juillet 1944 au camp de Neue Bremm. Passée par Ravensbrück, elle meurt le 3 avril 1945 au camp de Neubrandenburg.
Responsable départemental de la CGT clandestine, il est également membre du FN, puis responsable régional et membre du Comité national de ce mouvement. Il est arrêté à Toulouse par la police française le 28 janvier 1943 alors qu'il est responsable départemental du mouvement Libération. Emprisonné à Agen, il s'évade le 6 juin 1943. Il occupe divers postes à Paris (organisation de l'action ouvrière) et à Lyon, puis devient responsable du Front national zone Sud. Il sera député de Lot-et-Garonne à la Libération.