La Résistance en Lot-et-Garonne
Les mouvements et organisations de Résistance
Créé au mois de novembre 1941 à Grenoble sous la direction d'Henri Fresnay, le Mouvement de Libération nationale (MLN) prend le nom de son journal, Combat.
Libération prend forme en zone Sud au printemps 1941 autour d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie.
Créée par le PC, cette organisation regroupait l’essentiel des cadres communistes et était chargée de coordonner leur action dans les différents mouvements de Résistance.
Le Front national participe à l’organisation de la manisfestation du 14 juillet 1942 à Agen en collaboration avec les mouvements Libération et Combat. En 1942, René Filhol en est le responsable départemental. Passé dans la clandestinité ce dernier est remplacé par Dupouy, ouvrier chez Granges à Agen.
Il souhaite rassembler en un seul mouvement de Résistance, syndicalistes de la CGT et de la CFDT, socialistes et communistes. Dans le Lot-et-Garonne, c'est probablement par le canal syndical que sont pris les premiers contacts. Libération prend forme, début 1942, au sein du groupe de syndicalistes qui animent l'Union départementale clandestine de la CGT.
Dans le Lot-et-Garonne, courant 1942, l'Agenais Lescorat prend la responsabilité du mouvement avec pour adjoint Banabéra. Combat assure la propagande, la confection de faux papiers, l'aide aux réfractaires au STO et la recherche de terrains pour les parachutages d'armes. Au printemps 1943, le mouvement fusionne avec Libération pour former les Mouvements unis de la Résistance (MUR).